ADER Nordmann. Paris. COLLECTION BRIGITTE ET ROLAND BROCA.

264 264 211 263. Émile ZOLA. L.A.S., Médan 3 septembre 1890, à un « cher confrère » ; 1 page in-8. 300 / 400 € Il l’autorise à « reproduire gratuitement celui de mes romans qu’il vous plaira de choisir, et je suis heureux de rendre ce petit service à un journal qui défend la cause des souffrants et des pauvres »… 264. Émile ZOLA. L.A.S., Médan 11 octobre 1890, [à David Dautresme] ; 2 pages in-8. 800 / 1 000 € Au sujet de La Bête humaine. «Vous me demandez une lettre pour la publier en guise de préface, en tête de La Bête humaine, qui va paraître dans Le Petit Rouennais. En vérité, l’œuvre est aujourd’hui si connue, qu’il m’est difficile d’en parler. La préface que je n’ai pas cru utile de mettre en, tête du volume est encore plus inutile aujourd’hui. Que vos lecteurs prennent seulement l’œuvre comme un drame que j’ai essayé de faire le plus effroyable possible ; et, s’il s’en dégage quelque vérité humaine, ils la découvriront bien eux-mêmes. Jamais un auteur ne doit s’expliquer, car c’est avouer que son livre est obscur. Vous désirez savoir pourquoi j’ai choisi la ligne de Paris au Havre, comme théâtre de mon action. C’est tout bonnement parce qu’elle est la plus courte, la plus complète, la plus typique des lignes de France. J’y avais tout ce qu’il me fallait sous la main ; et, de plus, voici dix ans que je l’étudie, à voir et à entendre, chaque jour et chaque nuit, ses deux cents trains passer sous les fenêtres de ma chère retraite de Médan »… 265. Émile ZOLA. L.A.S., [22 novembre 1890], à son éditeur Georges Charpentier ; 1 page in-12, adresse au dos (Télégramme). 300 / 400 € Pour l’inauguration du monument à Flaubert à Rouen (23 novembre). « Maupassant m’a répondu que jamais on ne devait mettre un habit avant six heures du soir. Donc pas d’habit. Je partirai par l’express à 8 h., je crois »…

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