ADER Nordmann. Paris. COLLECTION BRIGITTE ET ROLAND BROCA.

239 198 1889. Paris 16 février. « Je voudrais revoir les vitraux avec vous pour bien nous entendre sur les inscriptions à rétablir et sur plusieurs petits détails »… – 23 février. « C’est convenu : tous les panneaux auront 1,07 de hauteur sur 0,66 de largeur. Je donne ces mesures à mon menuisier qui va me faire un plan de la porte. Seulement, de votre côté, veillez à ce que tous les panneaux aient bien les mêmes dimensions»… – 5 mars. « J’ai acheté les dix petits panneaux de Flers, ce qu’il restait de la fenêtre »… – Médan 5 mai. « Me voici réinstallé ici, le menuisier va faire son travail, et à partir du 15, la grande baie vous attendra, toute prête pour la pose des vitraux. […] soignez bien la réparation des vitraux, que tout cela soit fait par vous et cuit solidement »… – 31 décembre : « ne travaillez à rien avant de m’avoir revu, ni aux vitraux de l’antichambre ni à ceux de la lingerie. J’ai acheté les deux vitraux du 14e, plus les deux panneaux composés de vingt-quatre petits sujets. […] Il faut que nous nous entendions pour caser tout ça »…. Paris 21 février 1890. « N’oubliez pas de nettoyer le plus possible les grands saints du XIVe, de façon à les éclaircir, car je veux avoir du jour dans l’antichambre, dont ils vont occuper la fenêtre »… Médan 29 décembre 1893. Zola déplore le retard pris pour les fenêtres… .../... 240. Émile ZOLA. L.A.S., Médan 20 novembre 1880, à Henri Chabrillat ; 2 pages in-8 (deuil). 400 / 500 € Au directeur de l’Ambigu-Comique, au sujet de Nana (création le 29 janvier 1881). « Je comprends les raisons qui vous font prendre le parti de jouer Rose Michel [d’Ernest Blum]. Seulement rappelezvous que notre traité porte que vous devez jouer Nana après la pièce de D’Ennery. Je ne vous dis pas cela pour vous tracasser dans vos affaires. Je désire simplement qu’il soit entendu que Nana, quoi qu’il puisse arriver, passera du 15 au 20 janvier. Je serai à Paris dans les premiers jours de décembre, et j’attendrai que vous me convoquiez, quand on reprendra sérieusement les répétitions de Nana »... 241. Émile ZOLA. L.A.S., Paris 28 mars 1881, à Jules Claretie ; 2 pages in-12 (deuil), enveloppe. 400 / 500 € « Mon cher confrère, Je vous remercie bien vivement de l’aimable envoi de vos Amours d’un interne, dont j’ai commencé la lecture avec un vif intérêt. Vous savez que les questions physiologiques me passionnent, et je trouve dans votre livre des documents très intéressants. Merci aussi pour votre article du Temps, dont nous avons déjà causé. J’ai été très heureux de la poignée de main que nous avons échangée à Rouen, dans une bien triste circonstance [obsèques de Flaubert]. Mais croyez qu’il n’est jamais entré une hostilité personnelle dans mes sévérités de critique, sans doute passionnées. Je me bats pour des idées, et non contre des confrères »...

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