197 239. Émile ZOLA. 23 L.A.S., 1879-1893, à Henri Baboneau, peintre verrier ; environ 28 pages la plupart in-8, quelques enveloppes. 3 000 / 4 000 € Correspondance au maître-verrier qui a réalisé les vitraux de la maison de Médan. Baboneau avait son atelier à Montmartre, 13 rue des Abbesses. 1879. Médan 8 mai. Zola est contrarié : « Par les vents qu’il fait, il m’est impossible de rester avec les ouvertures grandes ouvertes. Prenez un autre ouvrier, s’il le faut, et ne me faites pas attendre, car, si vous tardez, je préférerais faire poser vos vitraux par les vitriers qui sont ici. La position est intenable et vous m’aviez donné une parole formelle »… – 23 juillet. Il donne les dimensions de la porte d’entrée. – 25 septembre, places à l’Ambigu (pour L’Assommoir). Paris 10 juin 1880. « Je vous envoie le vitrail de la porte d’entrée qu’on a fini par me casser complètement. Soyez assez aimable pour le réparer le plus tôt possible »… 1881. Paris 14 février. Il a une commande à lui donner : « Apportez-moi des modèles de mise en plomb. C’est pour un chalet »… – Médan 11 juin. Il lui demande de venir poser les vitraux ; il fera prendre les caisses de vitraux à la gare de Villennes. 1886. Paris 26 mars : « je tiens absolument à ce que tout, les animaux, les arbres, les feuillages, les fleurs, jusqu’aux petits oiseaux et aux papillons, soient découpés par des plombs. C’est uniquement cela qui donnera du caractère à l’ensemble. Ce que vous pouvez peindre sur le fond, sur les verres rectangulaires, ce sont des insectes, mouches, abeilles, demoiselles, quatre ou cinq par fenêtre. En outre, je désire que, dans la grande baie, dont vous allez me soumettre un croquis, vous mettiez un nouveau paon, mais un paon avec la queue redressée et étalée. Et ne craignez pas d’élargir cette queue, d’en faire le motif principal de votre composition. Elle peut s’étaler sur trois ou quatre vitres »… – 26 avril. « Avez-vous quelque chose à nous montrer, soit le dessin d’une nouvelle fenêtre, soit un commencement d’exécution de la première?»… – Médan 29 août, sur l’envoi des caisses en gare de Triel. Médan 11 juin 1888. Il lui envoie dans une caisse des vitraux « pour que vous me les arrangiez »… – 6 octobre. « Je vous envoie le calibre des culs de bouteille, pris au ras des plombs. Il y en a un de complètement brisé et deux fêlés ». Il l’attend mardi. « Une voiture attendra la caisse de vitraux à Villennes »… .../...
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