238 237 196 237. Émile ZOLA. 2 L.A.S., Paris 18 et 20 avril 1879, à Ivan Tourgueniev ; 1 page et demie et 1 page in-8. 600 / 800 € Lettres amicales à Tourgueniev. 18 avril. «Mon cher ami, On vient de me demander au Figaro si je connaissais quelqu’un de compétent pour faire une étude complète et sérieuse sur les nihilistes de Russie. J’ai songé que vous pourriez peut-être indiquer un homme compétent. […] J’ai pensé qu’il pouvait être utile à la Russie que l’article de ce journal très répandu fût bien fait et dans un sens libéral »... 20 avril. « Mon cher ami, Avant de partir à la campagne, il faut bien que nous dînions une fois ensemble. Je viens d’arranger un dîner chez moi avec Goncourt et Daudet pour jeudi prochain 24 avril. Nous comptons absolument sur vous ; je serais bien triste, si vous ne pouviez pas venir. Dans le cas où votre soirée serait prise, nous vous lâcherons après le dessert »... 238. Émile ZOLA. L.A.S., Médan 25 mai 1879, [à Jules Laffitte] ; 2 pages in-8. 500 / 600 € Belle lettre au directeur du Voltaire (qui publiera Nana en octobre), au sujet de la publication dans le journal de Sous la hache d’Élémir Bourges. « Mon cher confrère, J’écris à Bourges. De votre côté, donnez-lui un rendez-vous, pour en finir. Je lui avais dit qu’on lui donnerait trois sous par ligne ; il me semble qu’il est bien difficile de baisser ce prix, qui est un prix courant ; on ne donne pas moins au dernier des feuilletonnistes. Ce n’est pas parce que ce garçon est pauvre et inconnu, qu’il faut lui marchander son talent. Je crois que le succès du Voltaire est dans les jeunes, dans ceux qui seront les hommes de demain, et non dans les hommes usés d’aujourd’hui. Quant aux réponses à ma Lettre à la jeunesse, j’aurais été très heureux au contraire qu’on les publiât. Je vous ai simplement dit que j’étais étonné de vous entendre parler d’une réponse, lorsque ma lettre n’avait paru qu’à moitié. D’autre part, j’aurais voulu, étant chez moi au Voltaire, connaître cette réponse et la faire précéder d’un mot, pour montrer à vos lecteurs que vous la donniez avec mon assentiment »...
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