ADER Nordmann. Paris. COLLECTION BRIGITTE ET ROLAND BROCA.

223 189 221. George SAND (1804-1876). L.A.S. « George », [début mars 1848], à son ami Charles Duvernet ; 2 pages in-12, adresse. 250 / 300 € « Mon ami, le soir même du jour où nous nous sommes vus la dernière fois, j’ai été au ministère. J’ai vu les listes, toutes les commissions sans exception étaient données. Je n’en ai pas moins donné une note pour toi, parce que sans aucun doute plusieurs commissaires seront révoqués quand on les verra à l’œuvre, et je t’ai signalé comme un homme de bonne volonté, capable, sûr, etc. On m’a remercié du renseignement et on l’a inscrit pour en faire usage à la première vacance »… Elle remercie son ami de « garder paternellement mon Augustine [Brault, petite-cousine de Sand, qui la considérait comme sa fille adoptive] et je te la recommande comme la prunelle des yeux de ta femme »… Correspondance, tome VIII, n° 3842. 222. Octave UZANNE (1852-1931). L.A.S., samedi, à Jules Bois ; 2 pages in-12. 50 / 60 € Au sujet d’une série d’articles sur les « femmes de sport », et sa collaboration à l’Écho de Paris où il ne peut « ni citer un livre, ni un auteur vivant »... 223. Paul VERLAINE (1844-1896). L.A.S., Hôpital Broussais 29 décembre [1886], à Léon Vanier ; 4 pages in12. 600 / 800 € Avec « l’esprit d’escalier qui me caractérise », il s’inquiète des « sommes dont Chanzy peut se reconnaitre redevable envers moi », sur lesquelles Vanier se montre évasif. Il en a conclu que cette somme était bien petite : « Il va sans dire que ce n’est qu’une supposition dont vous ferez ce que vous voudrez mais vous vous rendez compte de mes inquiétudes. Néanmoins pourvu que j’aie quelque cent francs assurés de ce côté, je pourrai voir clair dès ma sortie »… Il l’assure qu’il a « mes plans très sérieux alors, de Sagesse. […] Je travaille beaucoup. J’ai 3 nouvelles en train : une des Contes tout ainsi, une d’à ma fille, l’autre,… je rêve d’en faire une longue histoire très innocente pour ce livre d’étrennes que je voudrais chefdœuvral »… Il attend les épreuves de biographies : « je fais un Mérat amusant » [le poète parnassien Albert Mérat]… « Je vous laisse à vos étrennes, livres, dorures, etc, et vous souhaite en attendant de vous voir une bonne et heureuse année»…

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