196 198 180 194. Gustave FLAUBERT (1821-1880). L.A.S., Croisset mercredi [vers 1866 ?], à son ami Eugène Bataille ; demi-page in-8. 300 / 400 € «Tant pis, cher ami! Mais ce voyage du Havre ne peut pas durer jusqu’à la fin de 7bre ? Dès que tu seras revenu envoie-moi un petit mot. Tous mes respects à Me Bataille & une bonne poignée de main»… 195. Émile GABORIAU (1832-1873). L.A.S., 27/11/64, à Hippolyte Souverain ; 1 page in -8 sur papier bleu. 150 / 200 € Relevant de maladie, il n’a pu sortir et aller chez son avoué, mais il va pouvoir maintenant terminer cette affaire. Il doit payer à Souverain un effet de 500 fr. « J’en suis vivement mortifié, mais à moins de m’étrangler je ne saurais faire cette somme […] Mes affaires de famille loin de s’arranger paraissent si bien emberlificotées, que compter sur ce que j’ai serait en ce moment une sottise »… 196. José-Maria de HEREDIA (1842-1905). Poème autographe ; 1 page in-8. 500 / 700 € Première ébauche du poème Nymphée, qui sera recueilli dans Les Trophées. Elle présente un texte très différent de la version définitive, classée dans la section « La Grèce et la Sicile » des Trophées. Ce sonnet, ici sans titre, est écrit à l’encre violette, d’une fine écriture, probablement du début des années 1860. « Phoibos échevelé vers l’horizon descend, Et dans la poudre d’or qu’il soulève au passage, Retient au bord des mers le farouche attelage Des étalons cambrés au ciel incandescent»… 197. José-Maria de HEREDIA (1842-1905). L.A.S., 27 décembre 1883, [à Maurice Bouchor] ; 2 pages in-8 à l’encre violette. 250 / 300 € « Votre Aurore n’est pas un volume de vers, c’est un vrai livre de la plus noble inspiration et qui tour à tour douloureux, grandiose, désespéré et tendre, me donne le sentiment de l’ensemble harmonieux d’une symphonie de la Passion digne de ces vieux maîtres que vous chantez en magnifiques sonnets. J’admire comme il sied, croyez le, le merveilleux don poétique, grâce auquel vous vous jouez, avec une si belle aisance, de toutes les difficultés du sonnet & de la tierce rime. Vous êtes un bon ouvrier et un vrai poète. Vous aimez le soleil et le rimeur incomparable, Dante. [...] Ces deux amours nous sont communs»… 198. Victor HUGO (1802-1885). L.A.S., Hauteville House 20 avril 1866, à Édouard Algier à l’île de Ré ; 1 page in-8, enveloppe. 300 / 400 € «Je vous remercie, Monsieur, d’associer mon nom au nom de la liberté dans vos beaux et nobles vers, j’applaudis à votre inspiration généreuse, et je vous serre la main ». On joint une autre enveloppe au même.
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