ADER Nordmann. Paris. COLLECTION BRIGITTE ET ROLAND BROCA.

177 192. Gustave FLAUBERT (1821-1880). L.A.S. « ton G. », samedi [15 octobre 1853] 11 h. du soir, à Louise Colet ; 2 pages et quart in-8 (petit trou réparé). 1 500 / 2 000 € Lors de la rédaction du chapitre sur les comices de Madame Bovary. Flaubert se plaint du silence de son amie... « Écris-moi, écris-moi ! Es-tu triste. Dis-moi de t’écrire tous les jours et quand je ne t’enverrais que les premières lignes venues, quand je n’y saurais que te dire je t’y enverrai tant de baisers, qu’elles te feront du bien. [...] Allons, sèche tes larmes. Comment peux-tu croire que j’oublie. [...] Je me fais tout mon possible pour hâter mes maudits comices afin de t’aller voir plus vite. Mais je suis désespéré. Tout mon travail de cette semaine est à refaire. Nous venons nous deux B[ouilhet], d’avoir une discussion de trois heures à propos de cinq pages. J’ai fini par me rendre à ses raisons ! Mais quelle galère ! J’en perds la tête – il y a de quoi se pendre »...

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