ADER Nordmann. Paris. COLLECTION BRIGITTE ET ROLAND BROCA.

170 169 168 169. Honoré de BALZAC (1799-1850). L.A.S., Paris 21 octobre 1839, à Émile Pereire ; 1 page et demie in-8 à en-tête du Comité de la Société des Gens de Lettres, adresse. 1 200 / 1 500 € Sur sa propriété des Jardies. Il rappelle « la promesse que vous m’avez faite relativement à la partie du pré Collas qui se trouve contigue à ma propriété des Jardies, c’est-à-dire que quand vous seriez en disposition de la vendre, vous me préviendriez ». Il demande un rendez-vous pour « causer de cette petite affaire qui en est une grande pour moi ; peut-être nous entendrions nous sur plusieurs choses ensemble ». Il donne son adresse « 108, rue Richelieu ». 170. Jules BARBEY D’AUREVILLY (1808-1889). L.A.S., Paris 14 novembre 1881, au « très sympathique Directeur » [du théâtre du Vaudeville] ; 1 page et demie in-8 à l’encre rouge et à sa devise Never More. 500 / 600 € Demande de places supplémentaires pour une pièce de Victorien Sardou [Odette] : « Vous êtes très certainement le plus intelligent Directeur des théâtres de Paris, mais en serezvous pour moi personnellement le plus aimable ? J’ai reçu mon service au Triboulet pour la pièce de Sardou, mais pouvez-vous disposer d’un billet pour une femme de mes amies en passage à Paris», à envoyer à son adresse 25 rue Rousselet… «Si vous ne le pouvez pas, Monsieur, car je sais les tyrannies des premières représentations, cela ne changera rien […] à l’idée que j’ai de votre amabilité »… Très belle signature au panache rouge. 171. Jules BARBEY D’AUREVILLY (1808-1889). L.A.S., [début juin 1882], à Jules Guérin (secrétaire de rédaction du Gil Blas) ; 1 page in-8 à l’encre rouge (encadrée, encre légèrement passée). 500 / 600 € Au sujet de la publication d’Une histoire sans nom dans le Gil Blas (5-22 juin 1882). « Ces 8 feuillets feront le premier feuilleton. Tous ne seront peut-être pas de cette longueur, mais ceci, c’est le premier coup du Roman, qui doit être assenné. C’est l’introduction à son mystère ». Il demande une épreuve « pour que je puisse juger des exactitudes de mes corrections ».

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