672 45 Livres du XIXe siècle 671 ZOLA (Émile). Le Rêve. Paris : G. Charpentier et Cie, 1888. — In-18, 185 x 130 : (2 ff.), 310 pp., 10 pp. de catalogue, couverture imprimée. Demi-maroquin rouge à coins à la Bradel, dos lisse orné d’un fleuron doré, tête dorée, non rogné, couverture et dos conservés (Durvand). 500 / 700 € Édition originale du seizième roman de la série des Rougon-Macquart. Un des 250 exemplaires numérotés sur papier de Hollande (n° 33). Bel exemplaire relié par Durvand, complet du catalogue de l’éditeur in fine. 672 ZOLA (Émile). La Bête humaine. Paris : G. Charpentier et Cie, 1890. — In-18, 183 x 125 : (2 ff.), 415 pp., (1 f.), 8 pp. de catalogue, couverture imprimée. Demi-maroquin rouge à coins, filets dorés, dos à nerfs orné, tête dorée, non rogné, couverture et dos conservés (Yseux sr de Thierry-Simier). 1 500 / 2 000 € Édition originale de ce roman formant le dix-septième titre de la série des Rougon-Macquart. Un des 250 exemplaires numérotés sur papier de Hollande (n° 77). Très bel exemplaire relié par Yseux, très bien conservé, complet du catalogue de l’éditeur. 673 ZOLA (Émile). La Bête humaine. Paris : A. & G. Mornay, 1924. — In-8, 198 x 149 : frontispice, (2 ff.), 460 pp., (2 ff.). Demi-maroquin vert foncé à coins rectangulaires de même maroquin, bandes horizontales en maroquin bleu et rouge sur les plats et en continu sur le dos, dos lisse orné du nom de l’auteur et du titre en lettres capitales dorées réparties sur les bandes débordant des plats, tête dorée, non rogné, couverture et dos conservés (Paul Bonet). 600 / 800 € Belle édition illustrée d’un frontispice en deux tons et de nombreuses compositions en noir et en deux tons dans le texte, gravés sur bois par le peintre et illustrateur Géo DUPUIS (1874-1932), pseudonyme de Georges Gustave Léon Dupuis. Exemplaire numéroté sur papier de Rives (n° 918). Intéressante et rare reliure de jeunesse de Paul Bonet (1889-1971), dans un style art-déco répondant à sa définition de la reliure : « Le décor d’une reliure doit être une synthèse décorative du livre, se tenir à la limite de l’abstrait et du concret, prendre au premier ce qu’il a de hautement spirituel, mais en le tempérant de concret, afin d’éviter l’impersonnel ; faire en sorte qu’une reliure tente d’exprimer l’âme du livre sans tomber dans un pittoresque vulgaire, en concordance avec les nouvelles tendances picturales » (Henri Clouzot, Paul Bonet, architecte de la reliure, in Mobilier et décoration : revue française des arts décoratifs appliqués, Éditions Edmond Honoré, janvier 1933, pp. 66-72). S’il commence la reliure au retour de la guerre en 1920, Paul Bonet n’en fait son métier qu’en 1924. Celle-ci fut réalisée à cette époque, en tous les cas avant 1930. Dos passé.
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