145 Livres modernes exemplaires comme ce fut le cas avec celui-ci. On connaît d’ailleurs d’autres exemplaires de ce titre comportant des œuvres originales de Farneti. Exemplaire très bien conservé. 187 MONTESQUIOU (Robert de). La Divine comtesse. Étude d’après Madame de Castiglione. Préface par Gabriele d’Annunzio. Paris : Goupil & Cie, Manzi, Joyant & Cie, 1913. — In-4, 275 x 193 : portrait, (4 ff. premier blanc), VII, 247 pp., (2 ff. dernier blanc), 25 planches, couverture imprimée. Veau havane, premier plat orné d’un riche décor modelé en relief et ciselé, représentant dans un cadre floral en ogive un nénuphar posé sur l’eau colorée en bleu, surmonté de deux guêpes, sur la partie supérieure du plat figure une série de guêpes surmontant le titre du livre en lettres ciselées et peintes en rouge, dos lisse orné en long du nom de l’auteur en lettres ciselées et peintes en rouge, large roulette dorée en encadrement à l’intérieur, doublures et gardes de soie moirée blanche, tête dorée, non rogné, couverture et dos conservés (Rosenfeld pour le décor et Le Douarin pour la reliure). 600 / 800 € Édition originale de cet ouvrage consacré à la comtesse de Castiglione (18371899) maîtresse de Napoléon III et considérée par certains comme la plus belle femme de son siècle. L’illustration se compose de 26 planches en noir et en couleurs représentant pour la plupart des représentations et des portraits de la comtesse, ainsi que des meubles et objets lui ayant appartenu. Un des 200 exemplaires numérotés sur papier de Hollande. Superbe exemplaire en reliure strictement d’époque de Paul Le Douarin, ornée d’un décor modelé et ciselé, signé Rosenfeld. Il fut offert par l’auteur à une certaine Jane Henriet et comporte sur un feuillet de garde cette dédicace autographe signée sous la forme d’un poème apparemment inédit: Pour l’Exemplaire de : // Madame Jane Henriet. // Quelqu’un m’a parlé // D’un éventail en dentelle, // Peut-être perlé, // Sous lequel elle a pleuré. // Il était fleuri, // Il a palpité sur elle, // Ce fut un abri // Sous lequel elle a souri. // Sourire et pleurer, // Double loi de toutes choses… // Quand on fut les roses, // C’est triste de se faner. // RMontesquiou. Dos très légèrement passé. Petit accroc sur le motif du nénuphar, trois taches d’humidité sur le bas du premier plat et une sur un coin du second. Coins légèrement émoussés, quelques minimes frottements sur les bords des plats. Provenance : Jane Henriet, avec dédicace de l’auteur. - Ex-libris J. L. H. 188 MORAND (Paul). Journal inutile. *1968-1972. - **1973-1976. Texte établi et annoté par Laurent et Véronique Boyer. Paris : Gallimard, [2001]. — 2 volumes in-8, 215 x 145 : 856 pp., (4 ff.), couverture imprimée ; 876 pp., (2 ff.), couverture imprimée. Broché, sous chemise à dos et bandes à recouvrement de chagrin vert et étui de chagrin vert modernes. 600 / 800 € Édition originale de ce journal couvrant les dernières années de la vie de Paul Morand, de juin 1968 à avril 1976, écrits à l’origine sur 32 cahiers manuscrits. « Suivant les volontés de l’auteur, leur contenu ne devait être ni consulté ni publié avant l’année 2000. Il entendait ainsi les mettre à l’abri des indiscrétions et commentaires de ses contemporains » (Avertissement de l’éditeur). Un des 69 exemplaires numérotés sur vélin pur fil des papeteries Malmenayde, seul tirage sur grand papier. Exemplaire parfaitement conservé, presqu’entièrement non coupé.
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