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RESULTATS MARDI 7 DECEMBRE 2004
DROUOT RICHELIEU - SALLE 8 - PARIS.
PIERRE BERGÉ & ASSOCIÉS
IMPORTANTS MANUSCRITS, AUTOGRAPHES.
ET TRES BEAUX LIVRES ANCIENS & MODERNES
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Éric Buffetaud -
Frédéric Chambre - Antoine Godeau - Raymond de
Nicolay 12, rue Drouot -
75009 PARIS Tél. 33 (0) 1 47 70 90 90
- Fax. 33 (0) 1 47 70 90 01 EXPERT
: Dominique
COURVOISIER Libraire-Expert de la
Bibliothèque nationale de France Librairie Giraud-Badin. 22, rue
Guynemer - 75006 - PARIS Tél. 33 (0) 1 45 48 30 58
- Fax. 33 (0) 1 45 48 44 00 e-mail : giraud-badin@wanadoo.fr
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55 - LA GUERINIERE (F.R. de). Ecole de Cavalerie. Contenant la connoissance, l'instruction, et la conservation du cheval. Paris, Jacques Collombat, 1733. In-folio, bradel vélin ivoire à recouvrement, dos lisse, tranches bleues (Reliure de l'époque). EDITION ORIGINALE de l'un des plus importants traités d'équitation et d'hippiatrique du XVIIIe siècle. TRES BELLE ET AMPLE ILLUSTRATION comprenant un frontispice gravé par Cars, d'après Parrocel, et 23 planches dont 4 doubles et 8 dans le texte, gravées en taille-douce par Audran, Aveline, Beauvais, Cars, Coquart, Dupuis, Le Bas et Tardieu, d'après Coquart et Parrocel. De plus, le texte est agrémenté de 4 jolis en-tête gravés par Audran et Le Bas, d'après Parrocel, et d'un charmant cul-de-lampe, dit aux singes. Les six portraits équestres, dont 5 représentent des importantes personnalités du temps, sont remarquables par leur facture et beauté. EXEMPLAIRE DE FAVRAL, CHEF DE LA GARDE DU ROI, 1768, avec son ex-libris manuscrit sur le premier feuillet blanc, provenant de la bibliothèque Jean Stern (ex-libris gravé moderne). Mouillures claires et quelques rousseurs. Déchirures sans perte sur les marges de 8 feuillets. Manque de papier à l'angle du feuillet 101-102. Déchirure entrant sur le sujet à la planche placée en regard de la page 117. Salissures légères sur les plats. Est : 4.000 e Résultat : 3 500
57 - LESFARGUES (Bernard de). David, poème héroïque. [Paris, Antoine Chrestien, 1660]. In-12, maroquin havane clair, triple filet, grandes armoiries au centre et monogramme couronné et lis doré aux angles des plats, dos orné d'un semé de fleurs de lis, roulette intérieure, tranches dorées, ciselées armoriées et peintes (Reliure de l'époque). EDITION ORIGINALE de ce poème héroïque en vers alexandrins sur la vie de David, tirée des écritures. EXEMPLAIRE AUX ARMES ET AU CHIFFRE DORE D'HENRI-JULES DE BOURBON, PRINCE DE CONDE (1643-1709), fils aîné du grand Condé. Gouverneur de Bourgogne et de Bresse, maréchal de camp et premier pair de France. A vingt ans il avait épousé Anne de Bavière, princesse palatine du Rhin. EXEMPLAIRE REGLE, DONT LE TITRE-FRONTISPICE, LES 4 FIGURES (SUR 8) DE CHAUVEAU, TOUS LES EN-TETE, LES TITRES DE DEPART ET LETTRINES ONT ETE REHAUSSES D'OR. LA RELIURE EST DOTEE DE TRES JOLIES TRANCHES ANTIQUEES à décor de fleurs et au chiffre couronné du Prince de Condé. Exemplaire cité par Olivier, ayant servi à l'illustration de son ouvrage. De la bibliothèque Barthelemy Gabriel Rolland, conseiller au Parlement, avec ex-libris gravé daté de 1751. Incomplet du titre imprimé, de 2 feuillets (pp. 161-164) et de 4 figures placées en tête des livres IV, V, VI et VII. Trou de vers touchant le volume en épaisseur. Restaurations aux coiffes. Est : 1.000 e Résultat : 1 000
58 - MANUSCRIT. - BIBLIA SACRA. - Espagne septentrionale, vers 1240. Parchemin. A-E + 216 ff. non chiffrés, 142 x 107 mm. 2 colonnes par page, surface écrite : 107 x 35 mm par colonne, 46 lignes par colonne. Composition. I11(12-1) le 9e feuillet du cahier a été arraché engendrant une lacune dans le texte (f. 1-11), II12-VI12 (f. 12-71), VII12 une initiale filigranée a été découpée au 5e feuillet (f. 72-83), VIII12-IX12 (f. 84-107), X11(10+1) un feuillet a été ajouté en fin de cahier (f. 108-118), XI10 (f. 119-118), XII12-XIII12 (f. 119-152), XIV11(12-1) le 8e feuillet a été arraché engendrant une lacune dans le texte (f. 153-163), XV12-XVIII12 (f. 164-211), XIX5(8-3) les trois derniers feuillets ont été découpés engendrant une lacune dans le texte. En tête du manuscrit, ont été ajoutés 5 feuillets non reliés (f. [A-E]) avec illustrations, extraits sans doute d'un manuscrit de Nicolas de Lyra datant du début du XIVe s. Reliure 4 nerfs fixés à des ais en carton recouverts de veau brun (XVIIe s.). Cette notice est fondée sur l'édition de la bible donnée par dom Robert Weber, Biblia sacra iuxta vulgatam versionem, 3e éd., 2 vol. Stuttgart, 1985. Contenu. Premier volume d'une édition manuscrite de la Bible latine en deux volumes avec, dans les marges, l'addition de postilles de Nicolas de Lyre (relatives notamment au Temple de Salomon). DECORATION. La décoration de ce manuscrit est fondée sur des initiales filigranées rouges et bleues au début des grandes sections. Elles sont de tailles variables ; certaines occupent toute la hauteur de la page (F, f. 1 ; I, f. 4, E (Josue), F (Rois), etc.), d'autres une hauteur de 8 à 10 lignes. Le début des chapitres est marqué par une lettre peinte alternativement en rouge et en bleu et filigranée dans l'autre couleur. Les lettres de la capitulation, en chiffres romains, alternent les mêmes couleurs, de même que les lettres des titres courants. ORIGINE. Cette Bible date des années 1240. La couleur de l'encre, brun clair, est typiquement espagnole. La plupart des initiales filigranées rappelle l'Espagne, mais l'influence française reste forte. On en conclut que le modèle utilisé vient du nord de la Loire. À partir de ce constat, on peut avancer deux hypothèses : ce manuscrit a été exécuté par un Espagnol travaillant de ce côté-ci des Pyrénées ; mais plus probablement, étant donnée la couleur de l'encre, il s'agit d'un travail exécuté dans la partie septentrionale de l'Espagne (la Catalogne ?). Les annotations ont été portées un siècle plus tard (XIVe s.), avec une encre beaucoup plus noire. Cette main intervient parfois dans le texte pour recopier des paragraphes dont la netteté était probablement altérée. La même main porte dans les marges (surtout dans la marge inférieure) des extraits des postilles de Nicolas de Lyre, accompagnées de leurs illustrations esquissées au lavis. BIBLIOGRAPHIE. Weber (dom R.), Biblia sacra iuxta vulgatam versionem, 3e éd., 2 vol. Stuttgart, 1985 ; [De Bruyne (A.),] Préfaces de la Bible latine, Namur, 1920 ; Stegmüller (F.), Repertorium biblicum Medii Aevi, 11 vol., Madrid, 1940-1980. Ce manuscrit a été très utilisé et il en porte les marques. Est : 3.000 e Résultat : 2 800
59 - MANUSCRIT. - BONO GIRABONE, Traité de moral. - Ecrit en italien. - Italie du Nord, s.a. 1359. Parchemin. A + 104 ff. + B, non chiffrés. 194 x 132 mm (justification : 160 x 95 mm). 23 longues lignes par page. Réglure à la mine de plomb. Réclames. COMPOSITION. Garde, un feuillet blanc collé en tête du premier cahier (f. [A]) ; I10-III10 (f. 1-30), IV12 (f. 31-42), V10-IX10 (f. 43-92), X12 (f. 93-104) ; garde, un feuillet blanc collé en queue du dernier cahier (f. [B]). Reliure en velours bleu estampée (XVIIIe s.). LE CONTENU. Il s'agit d'un traité de moral, comme on en a tant écrit aux XIVe et XVe siècles. Celui-ci est dû à un certain "Bono Girabone", qui livre son nom au début de la préface (f. [5]). Nous ne savons rien de cet auteur. La décoration de ce manuscrit est extrêmement réduite, et n'a d'autre ambition que d'en faciliter la lecture. Elle consiste en rubriques ; celles-ci sont chiffrées dans la marge extérieure de 1 à 66. Ces 66 chapitres sont annoncés par une table placée au début du manuscrit (f. [1-3v°]). En tête de chaque chapitre, la lettre initiale est peinte en rouge ou bleu, et filigranée de façon assez rudimentaire dans l'autre couleur. Dans le texte, les initiales sont rehaussées d'un trait rouge. ORIGINE ET POSSESSEUR. Sans être dialectale, la langue italienne ici utilisée est teintée de "septentrionalismes", ce qui permet d'en localiser l'origine en Italie du Nord. - Ce manuscrit est daté de "1359" (f. [104v°]), date recopiée à l'époque moderne dans la marge sup. du 1er fol., et imprimée sur les plats de la reliure. L'écriture du manuscrit et le type des lettres filigranées sont compatibles avec cette date. Ce manuscrit a appartenu au frère "Stephano da Macerata (?)", dont le nom apparaît au 1er folio et au verso du dernier. Joint à ce manuscrit : HEURES DE LA CROIX (fragment). - Manuscrit. - Milan, vers 1450. Parchemin. 1 ff. 180 x 125 mm (justification : 105 x 75 mm). 14 longues lignes par page. Réglure à l'or. o Au recto : Page de titre des heures de la croix, ornée d'une initiale historiée (D. La Crucifixion : le Christ cloué sur la croix par trois hommes), rouge rehaussé de blanc enserré dans un feuillage sur fond or. La page entière est dans un encadrement de motifs végétaux (feuillages, fleurs) à l'or et bleu, d'où émergent 4 personnages. o Au verso : Initiale à l'or sur fond bleu et rouge, avec prolongement dans la marge de motifs végétaux à l'or, bleus et verts. Est : 3.000 e Résultat : 7 000
60 - MANUSCRIT. - TITE LIVE, Histoire romaine, traduction de Pierre Bersuire. - Paris, s.a. 1358 et fin XIVe s. Parchemin. A + 266 ff. + B non chiffrés. 388 x 270 mm. 2 colonnes par page. Surface écrite par colonne : 1) 278 x 78 mm (f. 1-157v°) ; 2) 280 x 80 mm (f. 159-266v°). Réglure à l'encre brune. COMPOSITION. Garde, un bifolio dont le premier feuillet est collé au contreplat ; I12-XIII12 (f. 1-156), un feuillet relié à la fin du dernier cahier (f. 157), un feuillet blanc (ancienne garde ?), XIV12-XXII12 (f. 159-266) ; un feuillet de garde (f. B). Reliure veau, armoiries sur les plats (XVIIIe s.). CONTENU. TITE LIVE, Histoire romaine, traduite en français par Pierre Bersuire. Première (incomplète) et troisième décades. Ce volume rassemble deux manuscrits qui ont eu très certainement une existence autonome. Ils ont sans doute été reliés ensemble au XVIIIe siècle dans le désordre, la Ière décade ayant été placée après la troisième. Ils sont apparemment très proches l'un de l'autre, puisqu'ils sont contemporains, ayant le même format et, si la justification des colonnes diffère légèrement, celles-ci ont le même nombre de lignes. Peut-on en conclure qu'ils appartenaient à une édition en trois volumes ? Ce n'est pas certain. La première partie (f. 1-157) contient la Tierce décade. Elle est datée d'"après la fête de saint Matthieu, apôtre et évangéliste [21 septembre]" 1358. Elle est dûe à deux copistes. Le correcteur a tenté d'éclairer la lecture en portant dans les marges des mots latins ou français, des expressions latines. Cette décade commence avec une superbe première page. Des rubriques et des initiales historiées (ou ornées) étaient prévues au début des livres : elles manquent. Le rubricateur n'est pas intervenu, mais le texte de la rubrique à transcrire figure, d'une écriture très fine, dans la marge. La seconde partie (f. 159-266) contient le prologue, le glossaire et la première partie de la Première décade (environ jusqu'aux deux tiers du IVe livre). La copie est dûe à plusieurs mains. Les marges du glossaire sont occupées par des titres, ici le mot expliqué dans le texte. Dans les marges du texte proprement-dit apparaissent ça et là, en français, ce qui pourraient être des sous-titres. Le prologue et le glossaire sont introduits par une rubrique, mais celles des livres n'ont pas été recopiées, alors qu'elles figurent dans la marge, en petits caractères à l'encre brune. En revanche, une grande initiale historiée (C) au début du 1er livre, et de grandes initiales ornées au début du prologue et des livres II, III et IV ont été filigranées. Aucune des deux parties n'est donc absolument achevée. Chacune est dans un état d'avancement particulier. La première partie est la plus propre, la plus claire, la plus lisible notamment grâce aux titres courants. La second est plus confuse, moins nette, et l'absence de titres courants n'en est pas la seule raison. f. [1] : LE PROLOGUE DE TYTUS LIVIUS. Tout auci come sege en ma propre persone eusse este en ma partie, en labeurs, en perils de la guerre punique ; des. (f. [157v°]) : cause de celez maladiez par touz marchiez et par toutez touz lieus publiques. - Explicit le tiers livre [suprascr. : la tierce] decade Titus Livius, l'an M. CCC. LVIII. apres la feste S. Mahieu apostre et evangeliste. f. [159] : CI COMENCE LE PROLOGUE OU LIVRE DE TYTUS LIVIUS DE HYSTOIRE ROUMAINE LEQUEL FRERE PIERRE BERCEURE PRIEUR A PRESENT DE SAINT ELOY DE PARIS A TRANSLATE DE LATIN EN FRANCOIS. A prince de tres souveraine excellence Jehan, roy de France par grace divine, frere Pierre Berceure, son petit serviteur, prieur a present de Saint Eloy de Paris, toute humble reverence et subjection ; des. (f. [159v°]) : en lisant tout le livre quelz significas ont les mos qu'il trouvera (Monfrin, art. cit., p. 359-361). f. [159v°] : CEST LE CHAPITRE DE LA DECLARATION DES MOS QUI N'ONT POINT DE PROPRE FRANCOIS OU QUI AUTREMENT ONT MESTIER DE DECLARATION EN LA TRANSLATION DE TYTUS LIVIUS. Augur, auguremens, inauguracion, auspice, auspique sont mos apartenans a divinacions ; des. (f. [162]) : et furent apeles velitez pour leurs velocite et pour leurs legeretie. - Ce glossaire comprend 69 articles. (Monfrin, art. cit., p. 384-385 en édite quelques-uns). f. [162, 2e col.] : Ci ge me prens a escrire les choses faytes par les Romayns des le commencement que Rome fu fondee, ge ne say pas si ce sera chose convenable ; des. (f. [266v°]) : je ne te feray plus languir ne demou // rer puys. Tite-Live rédigea une Histoire romaine depuis la fondation de Rome jusqu'à la mort de Drusus (9 av. J.-C.) en 142 chapitres regroupés en décades. Trente-cinq livres seulement ont survécu jusqu'à nous : nous disposons, au complet, de la 1ère décade, de la 3e et 4e, et des cinq premiers chapitres de la 5e décade. Pierre Bersuire (fin XIIIe s. - 1362), o.f.m., puis o.s.B., fut enfin prieur de Saint-Éloi de Paris. A la demande du roi Jean le Bon (1350-1364), il traduit en français, entre 1352 et 1354, les décades alors connues (Ière, IIIe, IVe) de l'Histoire romaine de Tite-Live. Il prit soin d'introduire après le prologue un glossaire pour commenter le sens de termes techniques ou institutionnels de l'Antiquité romaine. L'ouvrage connut un grand succès, et il est la source essentielle des grandes compilations historiques de la seconde moitié du XVe siècle, comme les Histoires de Jean Mansel ou le Compendium historiale d'Henri Romain. La notoriété de l'ouvrage dura jusqu'au milieu du XVIe siècle, et l'on en connaît trois éditions, imprimées toutes les trois à Paris, en trois volumes in-folio, la première par Jean Dupré (1486-1487), la seconde par Guillaume Eustache et François Regnault (1515), la troisième enfin par Galliot du Pré (1530). Celle-ci est la dernière. DECORATION. Ce volume réunit deux manuscrits, donc deux éléments distincts par leur décoration. f. [1-157v°] Page de titre. Initiale historiée figurant un combat de chevaliers. Encadrement or, bleu et rose rehaussé de blanc, avec tiges bleues terminées par des petites feuilles or, rouges et roses, sur lesquelles figurent deux oiseaux (partie sup.), deux animaux à tête humaine combattant (partie inf.). Les tiges de droite et de gauche se terminent avec d'un personnage à pattes zoomorphiques, l'un portant un récipient long et évasé d'où s'échappe une fumée, l'autre jouant de la musique sur un instrument à corde. Les grandes initiales en tête des grandes sections du texte n'ont pas été exécutées. Les rubriques n'ont pas été écrites. En revanche, les initiales au début des chapitres ont été peintes alternativement en bleu filigranées en rouge, et à l'or filigranées en bleu. Leur hauteur correspond à 2 lignes. Les débuts des phrases dans les paragraphes sont marquées par des pieds de mouche alternativement bleus filigranés en rouge, et or filigrané en bleu. Titres courants bleus, rouges et or, filigranés. f. [159-266v°] Page de titre (Prologue). Dans un encadrement d'un filet d'or, portrait de Pierre Bersuire écrivant ; un chevalet est posé devant lui (dimension : 84 x 76 mm). Au début du texte proprement-dit, initiale historiée (C) figurant une louve allaitant Romus et Romulus, et un berger gardant ses moutons. L'initiale, peinte à l'or sur fond bleu, se développe largement dans la marge avec un filigrane rouge. Le début du prologue et des livres est marqué par une grande initiale peinte à l'or, sur fond bleu, filigranées en rouge et bleu. Le début du glossaire est marquée par une initiale peinte en bleu et filigranée en rouge (A). Seuls, les débuts du prologue et du glossaire sont rubriqués. Le début des chapitres est marqué par des initiales peintes en bleu filigranées en rouge. Leur hauteur correspond dans un premier temps à trois lignes, puis elle passe à deux lignes. On retrouve le même traitement que dans la première partie pour les débuts des phrases dans paragraphes, qui sont marquées par des pieds de mouche, mais leur auteur n'a pas la dextérité du précédent pour la pose des ors. Bouts de ligne à l'or. Pas de titre courant. ORIGINE ET POSSESSEUR. La première partie (soit la Tierce décade) est datée du 21 septembre 1358. D'un point de vue paléographique, on peut considérer cette date comme valide. En revanche, l'ornementation de la première page pourrait être de peu postérieure. Cette partie est d'origine parisienne. La seconde partie du volume (soit la Première décade) date de la fin du XIVe siècle, et est sans doute originaire du nord-est de la France ou de la Flandre. Possesseurs : La reliure, au XVIIIe siècle, a fait disparaître les marques de possesseurs, ce qui est regrettable étant donnée la proximité entre la date de création (1352-1354) de l'uvre et celle de la copie (1358). Il subsiste cependant au verso de la garde sup. la trace d'une marque de possession trop frottée pour être lisible (même aux u.-v.) : " Hic liber est conventus (...) St (...) ". o Van der Cruisse de Waziers (Flandre) : " Croix pattée surmontée de deux étoiles " (XVIIIe s., plats de la reliure ; cf. Olivier-Hermal-de Roton, n° 903). BIBLIOGRAPHIE. SAMARAN (C.) et MONFRIN (J.), " Pierre Bersuire ", dans Histoire littéraire de la France, t. 39 (1962), p. 259-450 ; Dictionnaire des lettres françaises. Le Moyen Âge. Édition entièrement revue et mise à jour sous la dir. de G. HASENOHR et M. ZINK (Paris, 1992), p. 1161-1162. A la fin de leur article dans l'Histoire littéraire de la France, C. Samaran et J. Monfrin donnent une liste des manuscrits de Pierre Bersuire, parmi laquelle se trouvent les 60 manuscrits connus de sa traduction de l'Histoire romaine de Tite-Live. La plupart provient de prestigieuses bibliothèques, celle du roi d'abord, et celles de la haute aristocratie française et bourguignone. Tous les manuscrits sont conservés aujourd'hui dans des fonds insitutionnels. CE MANUSCRIT EST INCONNU DES AUTEURS DE L'ARTICLE. L'ANCIENNETE DE LA TIERCE DECADE EN FAIT UNE PIECE EXCEPTIONNELLE. CE MANUSCRIT EST DANS UN TRES BON ETAT DE CONSERVATION. Est : 250.000 e Résultat : 240 000
61 - MANUSCRIT. - VIE DE SAINTE MARGUERITE. - Nord-est de la région parisienne, vers 1450. Parchemin. 22 ff. non chiffrés, 180 x 130 mm (justification : 96 x 60 mm). 16 longues lignes par page. Réglure à l'encre rouge. Réclames (une seule subsiste au verso de f. 8). COMPOSITION. Garde, un bifolio dont le premier feuillet est collé au contreplat sup. ; I8-II8 (f. 1-16), III4 (f. 17-20), IV2 (f. 21-22) ; un bifolio dont le second feuillet est collé au contreplat inf. RELIURE. Veau rouge, plats ornés aux petits fers dans un encadrement d'un double filet puis d'un filet simple, filet sur le chant, double filet aux contreplats, dos orné, tranches dorées. CONTENU. Garde sup. (Titre moderne) : La Vie / Madame Sainte Marguerite / Vierge et Martyr. / (15e siècle). - Poème de 666 vers octosyllabes en français. Inc. (f. [1]) : Apres la saincte Passion Iesu Crist a l'Ascension Puisqu'il fut es sains cielx montes ( ) Des. (f. [22]) : Par quoi nous puissions parvenir Iassus en paradis tout droit Dittes amen, que Dieu l'octroit. Amen. DECORATION. Une peinture figurant Marguerite et le dragon (f. [1]). Le fond est constitué d'un élément architectural (une rotonde) ; la sainte, vêtue d'une robe rose, sort indemne du dos du dragon qui vient de l'engloutir vive, par la vertu du crucifix qu'elle tient entre ses mains. Encadrement de tiges terminées par des petites feuilles d'or et des fleurettes bleues et rouges, fruits rouges, feuillages verts à fleurs bleues. En tête du texte, une initiale bleue rehaussée de blanc sur fond or, avec rameaux et petites fleurs. Les 18 sections du texte commencent par une initiale à l'or sur un fond bleu et lie-de-vin rehaussé de blanc. ORIGINE ET POSSESSEUR. Les caratères de l'iconographie indiquent que ce manuscrit est originaire de la région parisienne, et plus précisément du nord-est de la région. " Ce presant livre appartiens à Pierre Thize, courtier et aulneur de draps en la ville et bailliage de Sanlis. Celuy ou celle quil le trouvera je luy prie quil me le rande et je luy donnerez bon vin de bon cur. Fait a Sanlis en la rue de Meaulx pres de Saintz Vinsant, faitz le XV jour de novembre mil cinq cens soixante et treize. [Signé :] P. Thize " (f. [22]). Les vies de Sainte Marguerite figurent la plupart du temps dans les livres d'heures, plus rarement isolément. Il est d'ailleurs très probable que ces feuillets aient été extraits d'un livre d'heures. Marguerite est invoquée par les femmes en couches et, selon la tradition, il était recommandé d'appliquer une vie de la sainte sur le ventre des femmes sur le point d'accoucher. À Paris, sainte Marguerite était l'objet d'un culte particulier à Saint-Germain-des-Prés, qui possédait la ceinture qui avait lié la sainte au dragon. La rue Sainte-Marguerite a disparu lors du percement du boulevard Saint-Germain ; la rue du Dragon subsiste. BIBLIOGRAPHIE. P. PERDRIZET, Le calendrier parisien à la fin du Moyen Âge (Paris, 1933), p. 176-177. Est : 15.000 e Résultat : N.V.
62 - MANUSCRIT. - ALBUM AMICORUM DE BARNABAS PÖMER. Manuscrit sur papier de 457 pages in-8 (157x101 mm), vélin souple à recouvrement, double filet en encadrement avec fleur de lis aux angles, médaillon central, inscription PPN et la date 1583, le tout frappé en noir, tranches rouges (Reliure de l'époque) placé dans une boîte fabriquée avec une reliure du XVIIe siècle, en maroquin rouge aux armes de Neufville de Villeroy, archevêque de Lyon. PRECIEUX ALBUM AMICORUM DE BARNABAS PÖMER, tenu entre 1584 et 1588. Nous ne disposons d'aucune indication sur ce personnage hormis celle que donne Bénézit (édition de 1976, p.415) qui le répertorie comme dessinateur vers 1550 (Ecole Allemande) avec cette seule uvre mentionnée : "On cite de lui un album contenant des portraits de rois, reines, princes et personnalités de son époque", c'est à dire le présent volume. La plupart des pages écrites du manuscrit comprennent en tête une devise ou un titre, au pied la mention amicale, le centre de la page étant occupé par les armoiries des intervenants. On compte 81 mentions amicales signées de personnages, la plupart du temps allemands. -28 SONT DECOREES DE MAGNIFIQUES ARMOIRIES PEINTES ET REHAUSSEES D'OR ET D'ARGENT -28 AUTRES SONT ACCOMPAGNEES DE PEINTURES SOUVENT REHAUSSEES D'OR dans un style naïf, mais plein de charme. Ces peintures représentent des satires politiques, scènes de rues, costumes de carnaval, de jeux d'arène (combat avec un ours), galère de cérémonie, costumes de France, d'Angleterre et d'Italie. LE VOLUME SE TERMINE PAR UNE JOLIE SUITE DE 18 COSTUMES D'ANGLETERRE PEINTS A LA GOUACHE, PARFOIS REHAUSSEE D'OR, costumes de la Cour, la Reine, ses gardes, son chambellan, dame de cour, veneur et quelques figures de gens du peuple. LES MENTIONS AMICALES SIGNEES ET DATEES NOUS PERMETTENT DE SUIVRE LES DEPLACEMENTS DE BARNABAS PÖMER, durant les années 1584-1588. Ainsi, du 14 novembre 1584 au 1er août 1585 il est à Paris, à Londres entre le 20 décembre 1585 et le 12 janvier 1586. Il est à Bourges (2 juillet et 21 octobre 1586), Orléans (22 octobre 1586), Paris (17 novembre 1586), Bourges à nouveau (22 et 23 janvier 1587) et Lyon (3 avril 1587). Puis, il se rend en ITALIE, il est à Ferrare le 3 mai 1588, à Sienne du 23 au 25 mai, à Florence le 29 mai, à Venise le 20 juillet, et fait un long séjour à Padoue du 6 janvier au 18 décembre 1587. Deux mentions tardives, datées du 23 novembre 1589 et août 1591 le situe à Nuremberg, qui pourrait bien être sa ville d'origine. Barnabas Pömer a doublement apposé sa marque de possession sur son album : -Au premier contreplat, il a collé, occupant toute la doublure ses armoiries joliment peintes sur vélin, accompagné de son nom, la date de 1585 et sa devise Nulli praestat velox fortuna fidem. -Après une table alphabétique autographe de tous les noms des personnages présents dans l'album, et au dessus d'une table également autographe de ses dessins, il a porté cette mention les revendiquant Etiam Barnaba Pömerus sumpt. faciens in pingendis istis sit nempe faciens pingere. VOLUME DE GRANDE QUALITE ET D'UN GRAND CHARME. On a inséré en tête une chanson Belle bergère champestre ornée d'une peinture et intercalé dans l'album 17 feuillets portant des dessins à la plume, copies de dessins du XVIe siècle. Est : 30.000 e Résultat : 45 000
63 - MANUSCRIT. - VERTRON (C.C. Guyonnet de). Paraphrase en vers des Proverbes et des Paraboles de Salomon. s.d. (vers 1700). Petit in-4 (192 x 135 cm), de (10), 53 et 1 pages, maroquin rouge, triple filet, armoiries, dos orné, dentelle intérieure, doublure et gardes de papier dominoté à décor or sur violet, verso des gardes portant le même décor sur fond blanc, tranches dorées (Reliure de l'époque). BEAU MANUSCRIT CALLIGRAPHIE SUR VELIN, non signé, joliment écrit aux encres rouge, bleue et noir, et à l'or, chaque page encadrée d'un trait à l'or. Il se compose d'un titre général écrit aux encres de couleurs, placé dans un cadre architectural à colonnes peint en or et orné de vases fleuris, pot à feu, trophées, et feuilles d'acanthe. Suit la dédicace au roi (6 pp.), La Paraphrase en vers des proverbes de Salomon, (11 pages) précédée d'un titre dans un encadrement octogonal laissant dans les angles la place à 4 fleurs de lis peintes à l'or, La Paraphrase en vers des paraboles de Salomon (39 pages), précédée d'un titre dans un encadrement à 2 côtés courbes, aux angles, feuillages peints, suivi d'une page de conclusion. Chaque page contient, écrit en rouge, le texte de Salomon, et en noir le sixain " explicatif " de l'auteur, qui livre son nom à la fin de l'épître dédicatoire au roi. Le baron Portalis laisse entendre dans son étude sur Nicolas Jarry et la caligraphie au XVII e siècle que Verton pourrait être non seulement l'auteur, mais aussi son propre calligraphe. Il lui fait à ce titre une place dans son ouvrage mais ne cite pas ce manuscrit parmi les cinq qu'il " attribue " à Vertron. Nous reproduisons la note qu'il écrit sur ce curieux auteur : "Verton, a écrit M. Paulin Paris, était un courtisan qui faisait écrire par un très habile calligraphe, les fades métaphores laudatives qu'il adressait fréquemment au roi Louis XIV et à ses ministres. Il était chancelier de l'Académie d'Arles et mourut à Paris en 1715, couvert de ridicules et de bonnes pensions dues à ceux qu'il avait poursuivi de ses flagorneries. Nous nous inclinons devant l'autorité de M. P. Paris disant que Vertron n'était pas son propre calligraphe ; mais devant certaines inexpériences, surtout dans l'ornementation des frontispices et des lettres ornées, un doute subsiste pour nous, et nous en profitons pour cataloguer sous son nom les manuscrits dont il a signé la dédicace". PRECIEUX VOLUME OFFERT PAR L'AUTEUR AU ROI LOUIS XIV, ET RELIE A SES ARMES. La dédicace, dans laquelle l'auteur compare Louis XIV à Salomon est un parfait exemple des fades métaphores laudatives évoquées par Paulin Paris. Est : 7.500 e Résultat : 8 500
64 - MARTINI (Valerio). Subtilitatum veriloquia, in quibus proprietatum totius subtsantiae (sic), quae occultae, specificaeque sunt. Patefactio promulgator. Itidem de colore, luce, lumine, perspicuo, transpicuo, opaco, ac de alijs visioni inservientibus accurate agitur. Ad quae epistola de monstri generatione accedit. Venise, Typographia Ducali Pinelliana, 1638. 3 parties en un volume in-folio, veau blond, armoiries au centre, dos richement orné avec chiffres dorés, tranches rouges (Reliure de l'époque). Thorndike, VII, 315-318. EDITION ORIGINALE TRES RARE de cet ouvrage sur les sciences et les pouvoirs magiques et occultes de la nature, avec un traité sur les propriétés des substances suivi d'un curieux traité sur la lumière, les couleurs et la vision, par le médecin vénitien Valerio Martini, actif pendant la première moitié du XVIIe siècle, et auteur de plusieurs ouvrages. A la fin de celui-ci, sous forme de lettres, l'auteur traite brièvement d'un monstre né en 1607, de ses causes, caractéristiques et nature. Ouvrage comprenant un faux-titre de départ, cité et libellé ici, et 2 titres particuliers pour les deux premiers ouvrages et un faux-titre pour la troisième partie contenant l'épître sur les monstres. AUX ARMES DE JACQUES-AUGUSTE DE THOU (1553-1617) ET DE SA SECONDE EPOUSE GASPARDE DE LA CHASTRE, avec leur chiffre au dos. Ces armoiries ont été apposées par leur fils aîné François-Auguste de Thou, héritier de la bibliothèque paternelle. Gardes renouvelées. Coins restaurés, une coiffe arrachée. Mors fendus et petit travail de vers à la charnière supérieure. Est : 2.500 e Résultat : 2 800
65 - [MIDDLETON]. Histoire de Ciceron tirée de ses ecrits et des monumens de son siécle ; avec les preuves & des eclaircissemens. Paris, Didot, 1749. 4 volumes. - Lettres de Cicéron à M. Brutus et de M. Brutus à Ciceron, avec une préface critique, des notes et diverses pièces choisies pour servir de supplément à l'histoire & au caractere de Ciceron. Paris, Didot, 1744. - Ensemble 2 ouvrages en 5 volumes in-8, maroquin rouge, triple filet, armoiries centrales, dos orné, pièces de titre et de tomaison vertes, roulette intérieure, tranches dorées (Reliure de l'époque). Seconde édition de la traduction de l'abbé Prévost, revue & corrigée. Elle est ornée d'un frontispice dessiné et gravé par Cochin. BEL EXEMPLAIRE EN MAROQUIN AUX ARMES DU DAUPHIN LOUIS DE FRANCE (1729-1765), aîné des fils de Louis XV et de Marie Leczinska. Il fut fait chevalier de la Toison d'or et des ordres du roi, épousa en premières noces Marie-Thérèse-Antoinette infante d'Espagne, puis Marie-Josèphe de Saxe. Il est le père de Louis XVI, louis XVIII et Charles X. Est : 3.000 e Résultat : 2 300
67 - NUCULA (Horatius). Commentariorum de bello Aphrodisiensi libri quinque. [Rome, Valerio & Ludovico Brixienses, 1552]. In-8, vélin ivoire, double filet d'encadrement, armoiries au centre, dos lisse orné de chiffres dorés, traces d'attaches, tranches dorées (Reliure de la fin du XVIe siècle). EDITION ORIGINALE, rarissime de ces commentaires sur les guerres de l'île d'Aphrodisias, en Méditerranée, par Horatius Nucula, originaire de Teramo, en Ombrie, la patrie de l'historien Tacite. L'Ile d'Aphrodisias est célèbre par son temple de Vénus Aphrodite, et elle fut le théâtre de plusieurs guerres et enfin repaire de corsaires. L'illustration comprend les armes du pape Jules III sur le titre, dédicataire de l'ouvrage et une planche dépliante sous forme de portulan gravée sur bois. Jolie impression et italiques sortie des presses des frères Valerio et Ludovico de Brescia, imprimeurs à Rome. EXEMPLAIRE AUX ARMES DE JACQUES-AUGUSTE DE THOU (1553-1617), et avec son chiffre au dos. Des bibliothèques Charron de Ménars, cardinal de Rohan, et prince de Rohan-Soubise (1788, partie du n° 7894). Signature sur la première garde : Le Roy 1811. Réparation à la marge extérieure du titre. Est : 2.500 e Résultat : 2 500
68 - OFFICE DE LA SEMAINE SAINCTE, corrigé de nouveau par le commandem. du Roy conformement au breviaire et missel de nostre S.P. le Pape Urbain VIII. Paris, Anthoine Ruette, 1661. In-8, maroquin rouge, sur les plats, décor "à la fanfare", formé de compartiments ornés de filets dorés pleins et pointillés, dos orné dans le même style, roulette intérieure et sur les coupes, tranches dorées (Reliure de l'époque). Edition imprimée en rouge et noir, ornée d'un frontispice et de 2 figures à pleine page gravées sur cuivre d'après Bertrand. EXEMPLAIRE REGLE DANS UNE RELIURE D'ANTOINE RUETTE, fils de Macé Ruette. Ses reliures sont classées par G.D. Hobson parmi les reliures à la fanfare de type tardif, et la marque caractéristique de son atelier est le fer nommé "volute à queue". Cette reliure est le n° 249 de la liste des dix-neuf reliures d'Antoine Ruette donnée par G.D. Hobson dans les Reliures à la fanfare (1935, p. 64-65). Des bibliothèques H. B. Wheatley (1918, n° 74), de Zoete (1935, n° 301), Major Abbey et Raphaël Esmerian (1972, II, n° 40). Mouillure marginale aux premiers feuillets. Coins émoussés, minimes restaurations. Est : 2.500 e Résultat : 2 100
71 - OFFICE DE LA SEMAINE SAINTE, en latin et en françois à l'usage de Rome & de Paris avec des réflexions et Méditations, Prières et Instructions pour la confession et communion à l'usage de la maison de madame la Dauphine. Paris, Veuve Mazieres et Garnier, 1746. In-8, maroquin rouge, large dentelle, armoiries centrales, dos orné, roulette intérieure, tranches dorées (Reliure de l'époque). Texte encadré, lettrines gravées sur bois et 3 figures hors texte gravées par Scotin. EXEMPLAIRE AUX ARMES DE MARIE-JOSEPHE DE SAXE (1731-1767), fille de Frédéric-Auguste II, électeur de Saxe et roi de Pologne sous le nom d'Auguste VII. Elle épousa le 9 février 1747, Louis dauphin de France, fils de Louis XIV. Elle se concilia les bonnes grâces de la cour de France où elle se fit respecter par ses vertus. Elle donna naissance à 8 enfants parmi lesquels on compte les trois derniers rois de la branche aînée des bourbons (Louis XVI, Louix XVIII et Charles X). BEL EXEMPLAIRE, malgré quelques petits frottements à la reliure. Est : 750 e Résultat : 750
72 - OFFICE DE L'EGLISE (L') pour etrennes spirituelles, de die à monseigneur le Dauphin. Rouen, François Oursel, 1748. In-12, maroquin brun, large guirlande en encadrement, armoiries centrales, dos orné, roulette intérieure, tranches dorées (Reliure de l'époque). Un frontispice, une vignette en-tête, de nombreux dessins dans le texte et 3 figures hors texte gravées par Cochin. RAVISSANT EXEMPLAIRE AUX ARMES DE MARIE-JOSEPHE DE SAXE (1731-1767), fille de Frédéric-Auguste II, électeur de Saxe et roi de Pologne sous le nom d'Auguste VII. Elle épousa le 9 février 1747, Louis dauphin de France, fils de Louis XIV. Elle se concilia les bonnes grâces de la cour de France où elle se fit respecter par ses vertus. Elle donna naissance à 8 enfants parmi lesquels on compte les trois derniers rois de la branche aînée des bourbons (Louis XVI, Louix XVIII et Charles X). Note manuscrite du XIXe siècle sur le verso de la première garde et sur les cinq pages blanches suivantes. De la bibliothèque Henri Beraldi (ex-libris). Quelques frottements à la coiffe inférieure. Est : 1.500 e Résultat : 1 400 |
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