|
|
|
|
|
|
Milieu du IIe siècle après J.-C. Rome - H. : 0,60 m. ; l. : 2,37 m. ; L. : 0,97 m. Connue depuis le XVe siècle, cette cuve de sarcophage a souvent été reproduite (P. P. Rubens, F. Perrier) et copiée ( les rois de France en possédaient un moulage au XVIIIe siècle ). Département des Antiquités grecques, étrusques et romaines du Louvre. |
|
Les Néréides filles de Nérée, le " vieillard de la mer " et de Doris, la fille d'Océanos, les Nereides sont au nombre de cinquante. Avec un père " bienveillant ", une mère qui " donne " (Doris signifie " aux dons "), les Néréides ne pouvaient qu'être des déesses bienfaisantes. Secourables pour les marins, bien sûr, puisqu'elles habitent la mer, mais également bienfaisantes et généreuses pour tous les hommes. Et, qui plus est, elles sont toujours et uniquement bienfaisantes. C'est un comportement assez rare de la part de dieux grecs ce qui explique qu'elles aient rencontré un succès important dans l'Antiquité. Les Néréides, disait-on, vivaient au fond de la mer, dans le palais de leur père, assises sur des trônes d'or. Toutes étaient d'une grande beauté. Elles avaient pour seules occupations : filer, tisser et chanter. Les poètes les imaginaient aussi se divertissant dans les vagues, laissant flotter leur chevelure, nageant ça et là parmi les Tritons et les dauphins. Une néréide portée sur un triton ; près d'elle un petit génie (une âme) dans un bateau (M. Chiar., 291). Barques et mariniers sur un sarcophage à néréides. Deux enfants (deux âmes) dans un bateau, entre deux fleuves (Jard. de la Pigna, au Vatican). Qui sont ces deux fleuves que l'âme devait passer dans son mystérieux voyage. Tritons à forme de satyres marins, de centaures marins, animaux bachiques devenus des animaux de la mer, lions marins, boucs marins, panthères marines (pal. Corsini 1ère salle), taureaux marins (palais Colonna), Bacchus Hébou avait la forme d'un taureau à tête humaine ; les néréides, bacchantes des flots, dans la poésie orphique. (Müller, Arch., p. 653.) |
|