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François VERDIER (1651-1730), Peintre, dessinateur et graveur. Né à Paris vers 1651 et mort dans la même ville en 1730. Élève et aide de Charles Le Brun. 1er prix de dessin à l'Académie Royale en 1668. Reçu à l'Académie en 1678, professeur en 1684. Expose au Salon de 1704. |
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SAINT PAULIN DE NOLE (Bordeaux 353 - Nole en Italie 431) La symbolique du dessin : "La cloche" / ses écrits : "les livres". |
Devenu évêque de Nole, Paulin aurait fait installer des cloches (campanae) auprès des églises, d'où le mot "campanile" du nom de la région où se trouve Nole, la Campanie (région de Naples). Saint Paulin de Nole est l'un des plus grands poètes latins chrétiens. On a conservé de lui 35 poèmes, très élégants, la plupart en hexamètres dactyliques. Parmi ceux-ci, il y a des "Laudes" annuelles en l'honneur du saint patron de Nole, Félix et trois paraphrases de Psaumes (genre littéraire qui aura une grande postérité). Paulin de Nole est aussi l'auteur d'un ensemble de 49 lettres de forme très ornée, témoignant de sa piété et de sa sensibilité personnelle, ainsi que du goût littéraire de l'époque. La dévotion à Saint Paulin est très répandue dans la France du Grand Siècle. De nombreuses confréries se créent autour des années 1665-1670 ; pour accélérer le recrutement, on fait entrevoir aux fidèles la possibilité d'obtenir des reliques du saint. Elles se font longtemps attendre et arrivent en France en 1685. L'arrivée en France des reliques du saint des coliques et des fruits et légumes a éveillé un certain écho dans le milieu de l'humanisme dévot et dans celui des amateurs de jardins (...) Né sous le nom de Pontius Meropius Anicius, il faisait partie d'une des plus riches familles de Bordeaux. Il fut consul en 379. Comme saint Ambroise de Milan, il passa d'une carrière politique à une vocation ecclésiastique. Sous l'influence de ce dernier, de saint Martin de Tours et d'autres comme saint Amand de Bordeaux, il quitta "le monde" et se dirigea vers le monachisme. En accord avec son épouse et malgré l'opposition de toute l'aristocratie bordelaise, il se sépara de ses biens et se retira à Nole, en Campanie, en 394. Il y avait déjà fondé un hôpital lorsqu'il était consul. Vers 409, il devint évêque de Nole. Selon un écrit du prêtre Uranius, il reçût la veille de sa mort la vision de saint Janvier, évêque de Bénévent (Campanie) de 302 à 305, et de saint Martin de Tours, évêque de Tours, venus le conduire au ciel. Paulin eut pour précepteur le poète Ausone, qui fit partie de ceux qui s'opposèrent à sa vocation monastique. Plus tard, il a probablement connu Prudence, qui s'est inspiré de Paulin dans ses propres poèmes. Un Livre : Saint Paulin Evesque de Nole, avec une epistre chrestienne sur la pénitence, et une ode aux nouveaux-convertis. Par Charles PERRAULT de l'Académie française ( Ami de Colbert ) . Saint Paulin est précédé d'une longue epitre-dedicacé à Bossuet. A Paris chez Jean-Baptiste Coignard. 1686. Charles PERRAULT répond par avance aux objections que le lecteur serait tente de lui faire (...). Mais on distingue vite, à travers l'exposé érudit, la véritable pensée de l'académicien. Son but est de se poser en doctrinaire de l'art moral. Saint Paulin est pour lui l'occasion d'expliquer et de mettre en pratique une idée qu'il considère comme essentielle : la nécessité pour la France d'élaborer un art de type nouveau, un art chrétien qui sera nécessairement supérieur à l'art barbare de la civilisation païenne. |
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