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Hubert Robert peintre français né à Paris le 22 mai 1733, mort le 15 avril 1808 à Paris.

Il suivit des études classiques chez les jésuites au Collège de Navarre entre 1745 et 1751. Il étudia chez Michel-Ange Slodtz, qui lui enseigna la perspective et le dessin et le décida à se tourner vers la peinture. En 1754, il partit pour Rome ou il passa onze ans, une période remarquablement longue pour un jeune homme sans poste officiel à l'Académie de France à Rome. Il rencontra les collectionneurs et les artistes (entre autres, Piranèse (1720-1778), qui eut une grande influence sur lui en deux manières : le tracé de la perspective et l'invention architecturale démesurée). Bien que n'ayant pas gagné le Prix de Rome, il fut autorisé à se joindre aux pensionnaires du palais Mancini. Il y rencontra le jeune Jean Honoré Fragonard, et l'abbé de Saint-Non, un amateur distingué qui leur commanda des dessins de villes italiennes, d'antiquités et d'œuvres d'art en vue de les publier. L'abbé de Saint-Non emmena Hubert Robert à Naples en avril 1760 pour visiter les fouilles de Pompéi, ce qui alimenta ses capricci (paysages imaginaires) ; il les dessine plus souvant à la pierre noire ou à la plume et ombrés de lavis qu'à la sanguine, la technique officielle vers 1760.

À son retour à Paris, en 1765, il rencontra un succès rapide parmi les hautes personnalités du royaume ainsi que l'élite artistique et intellectuelle. L'année suivante, il était agréé et reçu par l'Académie Royale.

Nommé successivement Dessinateur des Jardins du Roi, Garde des tableaux du Roi, Garde du Museum et conseiller à l'Academie, il fut chargé d'aménager certaines parties des résidences royales, telle que le hameau de la Reine à Trianon. Il aménagea également les jardins de Méréville pour le Marquis de Laborde et d'Ermenonville pour le Marquis de Girardin.

Pendant la Révolution, il est arrêté en octobre 1793. Détenu à la prison Sainte-Pélagie et à la prison Saint-Lazare, il y a survécu en peignant sur des assiettes des scènes de vie carcérale, avant d'être libéré à la chute de Robespierre. Il retrouva ensuite une certaine notoriété et se vit chargé de la mise en place du nouveau Museum national.

Hubert Robert est mort d'apoplexie le 15 avril 1808 et fut inhumé au cimetière d’Auteuil. Inscription : « ici repose la dépouille mortelle d’Hubert Robert, peintre et conseiller de l’académie de peinture, membre honoraire du musée impérial, associé libre de l’académie de petersbourg … /… » http://napoleon-monuments.eu/ACMN/Robert.htm

Durant les années passées en Italie, il a accumulé dessins et croquis de paysages en ruines, d'où son surnom de " Robert des ruines " : c'est le titre que lui décerna Catherine II de Russie et le surnom repris par Diderot quand il célébra lors de sa première apparition au Salon de 1767. Ses peintures et dessins montrent des interprétations poétiques de paysages, des vues de Rome, de Paris, et d'Île-de-France. Il a peint également des fantaisies, par exemple la grande galerie du Louvre en ruines. Il fit aussi des croquis d'après nature (et des tableaux en atelier) de l'incendie de l'Hôtel Dieu (en 1772), et de la démolition du pont Notre-Dame. Il exposait régulièrement aux Salons du Louvre, et aimait travailler pour les collectionneurs et les aristocrates.

Le musée du Louvre (Paris), de Valence et celui de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg conservent une importante collection de dessins et de peintures d'Hubert Robert.

Caprice architectural de ruines, temples antiques avec personnages.

Dessin à la plume et ombrés de lavis bruns sur papier vergé filigrané.

Artiste : Hubert Robert (1733-1808)

Dimensions : 23 cm x 34 cm

 
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